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Les Poissons

Les Espèces Communes rencontrées sur nos côtes

La Vieille  « Labrus Bergylta »

Reine des côtes bretonne, la Vieille est sans doute le premier poisson rencontré par le débutant. Elle peut atteindre 60cm pour 3 Kgs voir plus. La vieille peut-arborée une multitude de couleur (Brune, rouge, verte etc…).

La chasse de la Vieille bien qu’elle soit curieuse et peu farouche n’en reste pas moins aisée. Toutes les techniques de pêche sont possibles. Trou, coulée agachon. Quand elle se sent dérangée, qu’il y a du courant voir de la houle, elle se réfugie à trou.

Si vous n’arrivez pas à trouver sa cachette, n’hésitez pas à revenir sur ses pas dans l’espoir de la voir repointer son museau. Son comportement varie suivant les moments de marée, elle monte sur les moulières à la montante pour se nourrir des bivalves (moules) qu’elle affectionne et se retire à trou ou sous les laminaires à la descendante.

Congre « Conger »

Le congre peut atteindre 3 m de long pour un poids de 100 kg voire plus. Sa couleur peut varier en fonction du type du fond qu'il habite. C'est un prédateur nocturne qui se nourrit de poissons, de céphalopodes et autres crustacés.

Durant la journée il se réfugie "à trou" et affectionne en particulier les épaves qui en sont parfois "truffées". La chasse sous-marine du congre, outre le fait de le localiser, ne présente guère de difficulté. Très difficile à sécher, le tir qui a généralement lieu à bout portant, se fera entre les deux yeux pour faciliter son extraction et réduire le risque de tordre sa flèche. Une fois sortie de son trou, ce poisson a tendance à tourner sur lui même.

Une attention particulière est portée sur sa gueule dont la morsure peut être douloureuse. Un trou à congre est souvent repérable grâce à la grande quantité de bouquets qui l'entoure. Ce trou doit être particulièrement inspecté car il abrite parfois un homard.

Le Baliste « Balistes carolimensis »

Le Baliste vit sur les fonds rocheux en saison chaude où il se nourrit de coquillages et de crustacés. En période de reproduction, la femelle creuse une dépression dans un fond de sable ou de sédiment et le mâle protège les œufs de sa présence jusqu' à l’éclosion. Les Balistes ont une activité diurne. Ce sont des poissons plutôt solitaires, mais ils peuvent se rassembler en période de reproduction pour former des groupes de plusieurs dizaines d’individus. Le chasseur n’aura aucun mal à approcher cette espèce curieuse. Il faudra néanmoins se méfier de sa puissance dentition. Le baliste n’a pas vraiment d’écailles, mais plutôt une peau très dure telle une cuirasse. Posé directement sur le barbecue, sa peau le protègera, il sera alors apprécié pour sa chair ferme

Mulets « Mugil…. »

Cinq espèces de mulets, plus ou moins faciles à différencier, sont présentes dans les eaux bretonnes : Le mulet doré (Liza aurata), le mulet sauteur (Liza saliens), le mulet porc (Liza ramada), le mulet à grosses lèvres ou lippu (Chelon labrosus) et le mulet à grosse tête ou cabot (Mugil cephalus). Malgré certaines caractéristiques qui leur sont propres, ils ont en commun un corps allongé et fuselé avec de grosses écailles, un museau arrondi,... Ils affectionnent les eaux saumâtres et sont abondants dans les estuaires ainsi que dans les ports où on les observe souvent depuis la jeté. Ce sont des brouteurs qui raclent les rochers, algues ou encore fonds vaseux à la recherche de matières organiques. On les trouve souvent en banc mais il est possible de croiser des individus solitaires.

 

La chasse sous-marine du mulet n'est pas toujours évidente, d'un caractère lunatique, il peut s'avérer très craintif ou très curieux selon les circonstances. On le capture à l'agachon sur des fonds rocheux ou sableux, à l'indienne le long des parois rocheuses, à trou dans les ragues ou les éboulis bien aérés ou encore à la coulée dans l'eau claire. Sa chair varie d’une espèce à l’autre et fait souvent débat. Sa réputation est entachée par son omniprésence dans les zones insalubres.

Le Lieu « Pollachius pollachius »

Le lieu de la famille des galidés, se déplace en pleine eau, au-dessus des hauts fonds, près des failles, sur les sommets de secs, près des îlots ou dans les épaves. Le chasseur le trouvera essentiellement sur les têtes rocheuses recouvertes de laminaires et posées sur des fonds de sables. Près des pointes il est fréquent de rencontrés des bancs important de petits spécimens. Les plus gros individus quand à eux sont plus souvent solitaire. C’est un des rares poissons dont la taille dépend de la profondeur, les plus gros étant bien souvent au delà de 15m.

Il affectionne les zones en limite du courant, souvent calé derrière un sec. On le pêchera à la coulée ou à l’agachon. A la côte la marée haute est à privilégier. Curieux le Lieu approche assez facilement. Attention au tir qui doit être précis, sa chair étant extrêmement fragile et le Lieu est un poisson qui ne se laissera pas faire, il n’hésitera pas à filer sous les laminaires pour se débarasser d’une flèche.

La Dorade Grise «Spondyliosoma cantharus»

De couleur gris ardoise, elle se déplace généralement en banc sur les fonds rocheux et sableux. Assez fréquente en Atlantique et en Manche, elle accompagne souvent d'autres congénères tels que loups, mulets ou lieus, et jamais très loin du fond. Elle peut atteindre 3kgs pour les plus gros spécimens et de différentie du sar par sa petite bouche et une absence de dents telle que le sar. Pendant la période de frais elles se regroupent en banc et creusent des nids sur les fonds sableux. Elle se pêche généralement à l’agachon. Elle est assez craintive et de se laisse pas approchée facilement.

Sar commun « Diplodus sargus »

Le sar commun que l'on appelle généralement "sar" est un poisson du littoral, le sar de l'Atlantique, contrairement à son cousin méditerranéen peut atteindre une taille remarquable et peser plus de 3 kg. Parfois confondu avec sa cousine la dorade grise, on peut le différencier aisement de cette dernière par un museau plus pointu chez le sar, la présence de lignes tranversales noires sur le dos, d'une tâche noire sur le pédoncule caudal, etc... En Bretagne, on peut le trouver un peu partout mais ses zones de prédilection restent celles à forte concentration de moules, dont il raffole. Ce poisson relativement épargné par la pêche professionnelle est en pleine expansion. Quasiment absent il y a une trentaine d'années, il est possible aujourd'hui d'observer d'importantes concentrations. La chasse sous-marine du sar se pratique généralement à marée haute. Il faut le surprendre sur les moulières où il a l'habitude de s'alimenter. 

La technique de chasse choisie peut être l'indienne entrecoupée de quelques agachons. On peut aussi le trouver à trou ou évoluant en pleine eau mais le faire venir à l'agachon n'est pas toujours aisé.

Le Rouget Barbet « Mullus »

Le rouget barbet, encore dénommé rouget de roche, est un poisson commun des fonds côtiers. Il affectionne les fonds rocheux alternant avec des fond meubles, sables ou vase, qu'il peut fouiller en mobilisant ses deux barbillons. Le rouget barbet est un poisson que l’on rencontre souvent en paire ou en banc. Bien que la majorité des individus rencontrés soit de petites tailles, les plus gros individus peuvent atteindre 40 cm de long pour un poids dépassant le 1 kilo. Assez curieux, le rouget se laisse facilement approcher occuper à fouiller le fond pour se nourrir. Il faudra soigner le tir, car sa chair succulente n’en ai pas moins fragile.

Le Rouget Grondin « Trigla Gunardus »

Tout comme le Rouget Barbet, le Rouget Grondin se rencontre sur les fonds sablonneux.

Sa rencontre reste néanmoins plus occasionnelle. Peu farouche également, le Rouget Grondin semble marcher sur le fond. 

La Seiche «  Sépia Officinalis »

De la famille des céphalopodes, la seiche possède une robe qui se pigmente en fonction du fond qui l’entoure. Son mimétisme et son immobilité lui permette d’approcher ses proies qu’elle attrape avec ses tentacules. Au printemps, les seiches se rapprochent de la côte pour venir pondre ses œufs. Elle peut mesurer jusqu’à 50cm. C’est durant cette période que le chasseur aura le plus de chance de la rencontrer. Parfois enfouie sous le sable, parfois immobile au dessus des fonds de sable, il faudra bien regarder pour la débusquer. Se sentant invisible, son approche est aisée. Il faudra donc en profiter pour ajuster son tir. Si elle se sent en danger, elle aura tendance à se mettre face au chasseur, ce qui lui permettra de s’enfuir en crachant son encre en cas de besoin. Quand vous en trouver une, n’hésitez pas à chercher dans les environs, il se peut que vous trouviez une seconde.

Le Bar « Dicentrarchus labrax »

Le bar est souvent considéré comme le poisson roi de nos côtes. Il peut atteindre 100cm et peser jusqu’à 12 à 14 kgs. Le bar affectionne particulièrement l’eau oxygénée mais appécie également les eaux saumatre. Il peut se rencontrer très près du bord dans moins d’un mètre de fond tout comme au pied des tombants. Très vorace il se nourrit de crustacés, molusques et autres poissons. Le bar fraie de février à juin en Atlantique. Au cours de cette période, les bars se regroupent en banc pouvant être très important. Les plus gros individus sont plutôt solitaires. Au printemps le chasseur pourra le chercher dans les sargasses ou il, affectionne circuler. IL faudra alors être très discret et rapide pour lacher le tir. Bien que méfiant, le bar s’il se sent en sécurité pourra s’approcher très près du chasseur. A la marée haute il faudra privilégier les pointes et l’eau oxygéné. En bateau vous pourrez faire des dérives sur des fonds à la lisière du sable.Le bar est un poisson qui veut réserver des surprises et sortir là ou on ne l’attend pas. Soyez attentif. Bien qu’il soit possible d’en trouver à trou sur la côte Nord, l’agachon restera la technique principale par le pêcher.

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